CTM du 4 mars 2014
Projet de circulaire de parcours de carrière
La SG a souhaité préciser la volonté du ministre de permettre au ministère de conserver la compétence technique des personnels. La circulaire tente d’assouplir les conditions de mobilité mais elle considère que la mobilité est nécessaire parfois dans l’intérêt même des agents.
Il n’y a pas eu de vote et la SG demande aux OS de faire part de leurs réactions concernant la circulaire par écrit.
L’alliance du Trèfle a exprimé ses positions et donné son argumentaire concernant un sujet sur lequel elle a déjà communiqué sa réflexion. Vous pouvez trouver ici l’intégralité de son intervention et là le projet de circulaire.
En OFF
D’une façon générale, il semble que l’administration, malgré une bonne volonté manifeste, ait tendance à se fixer par dogmatisme des règles qui sont ensuite une gêne pour elle même et les agents et qui par ailleurs ne soient pas vraiment représentatives de l’intérêt affiché pour la conservation des compétences techniques, et partant, de leur valorisation.
Nous considérons que privilégier la mobilité pour les experts, que ce soit à la prise de poste ou au cours de la carrière, n’est pas compatible avec la valorisation de leurs compétences techniques. En procédant de la sorte, le Ministère se prive des compétences des experts et établit ainsi un rapport perdant/perdant.
Terriblement d’accord avec vous, je suis particulièrement concerné actuellement par ce sujet. Votre résumé est un parfait résumé du ressenti que j’ai eu lors des échanges directs eu avec l’administration centrale me concernant récemment. L’incertitude dans laquelle le manque de GPEC résultant de l’application aveugle des règles de mobilité s’apparente à mes yeux à une forme particulièrement pernicieuse de maltraitance au travail parce les principaux responsables de cette situation n’en ont absolument pas conscience (du moins je l’espère) mais cela aboutit à une déstabilisation durable et potentiellement dangereuse de familles entières, d’équipe de travail et d’établissement engagé dans des contextes de survie s’apparentant plus à une logique entrepreneuriale avec la nécessaire mobilisation de fortes compétences techniques, managériales, financières et relationnelle qu’à la poursuite d’une mission régalienne quasi immuable. Les EPLEFPA par exemple ne sont pas des gendarmeries et leur directeur des chefs de brigade qu’on peut remplacer sans conséquence sur la survie ou de développement des structures. Comme dans les entreprises, il y a des moments plus propices ou des moments particulièrement dangereux pour changer le capitaine. De cela, à cause des règles dogmatiques de mobilité mises en place, l’administration centrale peine à en avoir conscience, à le reconnaitre et répugne à s’adapter quelque soit la justesse reconnue de l’analyse du capitaine potentiellement sortant. Je suis par ailleurs tout à fait d’accord sur le principe de mobilité et ses bienfaits pour les cadres et les structures.